Pour son numéro de février, A+ interroge les liens entre architecture et législation : comment la loi conditionne-t-elle le projet ? Comment le projet fait-il loi ?

Ce thème est développé par l’architecte berlinois Arno Brandlhuber depuis le début de sa carrière. Il questionne, conteste, joue et déjoue la législation qui encadre notre environnement bâti par des projets comme Anti Villa, ou comme ses propres bureaux de la Brunnenstrasse. La loi y est mise au service d’un projet sociétal et urbain plus large et c’est là que le concepteur fait la différence: en dessinant l’horizon à atteindre et en définissant les priorités. Dans le corpus de Brandlhuber, ce questionnement passe aussi par des recherches telles que « Legislating Architecture », présentée à la Biennale de Venise 2016. Parfois, il se fait aussi activiste à travers des campagnes d’affichages voire des reportages satyriques. Brandlhuber est donc à la fois un architecte praticien talentueux, un enseignant engagé et un acteur éveillé du débat public. Par son approche, il nous rappelle que la loi est au service de la société et non l’inverse.

Le 7 mars, A+ l’a invité à poursuivre la discussion entamée dans ses pages lors d’une conférence à Bozar.

Conférence – Arno Brandlhuber
7 mars 2017, 20.00
Palais des Beaux-Arts – Salle M, Bruxelles
en anglais
Ticket  €8|€5 (-26|60+)

Coproduction: Bozar, A+ Architecture in Belgium
Partenaire structurel: FEBELCEM
Sponsor structurel principal: ASSA ABLOY Entrance Systems
Soutien: Vlaamse overheid, Ville de Bruxelles, Region Bruxelles-Capitale, Federation Wallonie-Bruxelles