Les « 5 à 7 » du Club Ville Aménagement

Leçons de la Grande Arche
Y a-t-il un avenir pour les grands projets ?

Jeudi 16 novembre 2017, de 17 à 19 heures

Lieu : Tour Séquoia, amphithéatre R02
1 place Carpeaux – 92 800 Puteaux
Métro / RER la Défense
(sortie Grande Arche)

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Inscriptions ouvertes en ligne  sur : http://bit.ly/2t6TTkV
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Conférence-débat avec Laurence Cossé, écrivaine, auteur
de La Grande Arche, Yves Dauge, ancien président de
la Mission interministérielle de Coordination des Grandes
Opérations d’Architecture et d’Urbanisme, président de
l’Association Nationale des Biens Français du Patrimoine Mondial
et Jean-Louis Subileau, Gérant de « Une Fabrique de la Ville »,
Grand Prix de l’urbanisme 2001, ancien responsable de l’opération « Tête Défense ».

Programme conçu et animé par Ariella Masboungi,
Grand Prix de l’urbanisme 2016.

Le roman « La Grande Arche » de Laurence Cossé relate une épopée romanesque aussi douloureuse qu’exaltante. À la fois architectural et urbain, ce chef-d’œuvre est un monument qui, à l’échelle de la ville comme de la métropole articule savamment l’histoire de Paris, les axes, la géographie, et l’horizon. Sa réalisation a pourtant bien failli être abandonnée et l’œuvre aurait pu être totalement dénaturée sans l’engagement soutenu des maîtres d’ouvrage qui ont négocié des compromis pour édifier, contre tous les vents contraires, l’œuvre audacieuse de J.O von Spreckelsen et qui, avec Paul Andreu, ont tenu à rester fidèles à l’esprit du projet.

Plus que celle de tout autre grand projet, l’histoire de la Grande Arche illustre l’importance du portage politique, et les déboires que provoquent ses errements, l’exigence d’une maîtrise d’ouvrage forte et résolue pour donner corps à une utopie. Elle met en pleine lumière l’importance du jeu des acteurs et la nécessité de surmonter leurs logiques sectorielles, pour parvenir à limiter l’écart entre l’intention et la réalisation, pour que l’économique ne détruise pas le symbolique et l’urbain. Elle illustre l’intérêt des concours internationaux d’architecture anonymes si l’on veut que les projets ne soient pas l’apanage des grands noms mais ouvrent l’imaginaire et la créativité à des réponses inattendues et exaltant un site. Dans quelle mesure le grand projet architectural et urbain peut-il être altéré, et à quelles conditions ? La question majeure est sans doute ce qui pourrait constituer aujourd’hui l’objet de grands projets pertinents, tant pour les citoyens que pour la nation

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas venir, la séance sera retransmise en direct et en différé sur YouTube. Le lien vous sera envoyé ultérieurement.