La Terre gronde et ses grondements de colère se mêlent aux eaux en crue. Soudain, nous voilà frappés à notre tour par ces « intempéries extrêmes » que l’on croyait réservées aux moins nantis de la planète. Contraints de nous barricader à la hâte, d’écoper sans relâche, de sauver ce qui peut encore l’être et de fuir en urgence nos villes et nos villages dévastés.

Les débordements de nos rivières et autres cours d’eau étaient largement prévisibles.
L’aménagement des territoires, celui des rivières et le « tout à l’égout » ont générés ces situations qui ont aboutis aux catastrophes que la Wallonie traverse.
Dans ce contexte, nous vous invitons à revoir l’exposé de Jacques TELLER qu’il a présenté lors de notre FORUM d’octobre dernier.

Le bassin de la Meuse, la gestion prévisionnelle des risques inondation

Nos villes sont soumises à d’importants aléas d’inondation. Ceux-ci vont encore s’amplifier dans les années à venir en raison du changement climatique. L’urbanisme régénératif offre des réponses à ce défi. Il s’agit de laisser davantage d’espace pour le stockage des grands volumes d’eau lors de crue et de rendre la ville plus poreuse en combinant éléments naturels et artificiels. Ces politiques doivent s’envisager à grande échelle. C’est en particulier le cas pour le risque d’inondation, qui présente bien souvent une dimension transfrontalière.